Implantation cochléaire précoce et/ou bilatérale
1 The eargroup, Anvers-Deurne, Belgique
2 Centre d’étude de la langue néerlandaise (CNTS), Université d’Anvers, Anvers-Wilrijk, Belgique
Rééducation orthophonique "Implantations cochléaires", N°217, Mars 2004
Résumé :
L’implantation cochléaire est devenue une intervention de routine. Deux évolutions récentes sont l’avancement de l’âge le plus jeune auquel on considère une implantation et aussi l’implantation bilatérale. Grâce aux programmes de dépistage systématique de la surdité chez les nouveau-nés, les enfants sourds sont maintenant connus immédiatement après leur naissance, ce qui nous permet de les assister et de traiter la surdité au tout début du développement du langage (Govaerts 2002). Une implantation cochléaire s’impose là où des appareils auditifs classiques ne suffisent plus. Avec l’aide d’un nouveau test audiologique (le A§E®), déjà à l’âge de 7-9 mois la décision d’implanter peut être prise. Une implantation après l’âge de 2 ans implique non seulement des délais importants dans le développement du langage, mais aussi des pertes irréversibles au niveau audiologique, linguistique et scolaire. Il est trop tôt pour des résultats robustes d’implantation bilatérale, mais les premiers résultats chez 38 personnes, enfants et adultes, munies de deux implants, montrent une bonne fonction audiologique et chez 8 cas qui ont déjà pu être examinés, aussi une bonne fonction binaurale.
Mots-clés : implantation cochléaire, surdité congénital, implantation binaurale
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